mardi 30 novembre 2010

"L'amour a ses saisons que la raison ignore"

Lunatiques humeurs
Moody Moons
Sucé-sur-Erdre Summer 2010 by Louise
Un rayon de soleil
S’était posé sur mon oreille
Pendant mon sommeil
Telle une tendre caresse
Tournicotant autour de mes tresses
En descente vertigineuse
Vers une poitrine pieuse
Un rayon de soleil
Chaleureux se fraye
Un chemin jusqu’à mon oreille
Pour que je l’écoute pareille
Au son de la pluie
La lueur sonore ensoleillée qui luit
Je vivais le moment présent et déjà j’écrivais au passé
Etrange distanciation et distraction temporelle
Envahissait mes sens corporels
D’un trop plein bien assez.
*
Giu, chapelier sous la pluie avec son parapluie rouge
 Mais c’est qu’il pleut sans discontinuer
Sur cette ville délabrée
Sur ces corps massacrés
Sur cette cité fragilisée
Sur cette chambre rangée
Sur mon être effondré

Mais c’est qu’il pleut sans arrêt
Le son de la pluie tout près
Martèle la vitre et le cyprès
La tristesse se dessine à la craie
Sur un macadam aux traits
Tirés et sur un visage il paraît
Gris de pâleur et secret

Mais c'est qu'il lui plut de demander
"Pleut-il?"
Mais c'est que l'autre n'entendit pas et rétorqua
"Plait-il?"
Mais c'est que le son pluvieux le rendait sourd
A toute déclaration d'amour


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