samedi 9 octobre 2010

On est quittes

Quittons cette insignifiance
Allez entrons dans la danse
Ne nous soucions plus de l’existence
Evadons nous dans une transe

Quittons cette insipidité
Restons ancrés dans les rêves exaltés
Ne perdons pas de vue le passé
Gardons dans nos cœurs blessés

Toute la gaieté des nuits étoilées
Eclairées à la lumière faible d’un portable
Nous guidant sur le chemin noir et scellé
Vers une liberté lumineuse et inoubliable
Inquiétude et grisante peur
Nous excitait dans la torpeur

Des embruns hallucinés des vapeurs
D’une mer sans houle ni heurts
Dune dévalant le temps égrainé en heures
(C’en est assez des cétacés qui ruinent cent entassés
Car tout s’accumule et se perd
La quantité plus que la qualité
C’en est trop pour moi)
Il me faut sortir pour respirer
Car je suis las d’être là et tout ce que je désire
Plus que de ne plus jamais choisir
C’est de quitter cette insignifiance
Régnant parmi tous en toute confiance
Mais mégarde et méfiance à cette funeste ambiance
Car je suis las d’être là et tout ce que je désire
Plus que de ne plus jamais choisir
C’est de revenir
C’est de partir.

(1er vers de Giulia)


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